Guide anti-touristique de la Corse

Ce guide n’est pas un guide de survie en milieu hostile peuplé de gens pas recommandables et de cochons sauvages. Ce guide a plus d’un tour dans son sac à dos, comme cette capacité assez étonnante de donner envie de faire du tourisme, mais en prenant ses précautions.
Il n’y avait donc pas mieux que la Corse pour inaugurer cette collection de guides anti-touristiques. Tout simplement, parce qu’en Corse, ce que l’on apprécie le plus chez les touristes, c’est quand ils disent à leurs copains au moment de leur retour : « Je ne sais pas si j’y retournerai, mais j’ai bien failli y rester… »


le 1er guide touristique qui préfère la Corse aux touristes !

Le premier guide touristique

qui préfère la Corse aux touristes !

Ce guide n’est pas un guide de survie en milieu hostile peuplé de gens pas recommandables et de cochons sauvages. Ce guide a plus d’un tour dans son sac à dos, comme cette capacité assez étonnante de donner envie de faire du tourisme, mais en prenant ses précautions.
Il n’y avait donc pas mieux que la Corse pour inaugurer cette collection de guides anti-touristiques. Tout simplement, parce qu’en Corse, ce que l’on apprécie le plus chez les touristes, c’est quand ils disent à leurs copains au moment de leur retour : « Je ne sais pas si j’y retournerai, mais j’ai bien failli y rester… »

Le guide anti-touristique de la Corse

Est-il fait pour vous ?

Vous n’en pouvez plus de devoir entendre, à l’occasion de vos retours de vacances, les remarques largement exagérées de vos proches au sujet de leur récent séjour en Corse ? Vous vous bouchez les oreilles chaque fois que vous entendez l’expression - si peu fondée sur des arguments solides et des documents officiels - « île de beauté » quand il s’agit d’évoquer ce morceau de caillou situé trop loin de la France pour y aller à pied et pas assez loin pour le dénigrer avec la morgue de celles et de ceux qui ont le mal de mer ou la terreur des transports aériens ? Vous n’en pouvez plus d’entendre parler du « peuple corse » et vous tentez désespérément d’imposer le terme de peuplade à propos d’une ethnie qui mangerait les châtaignes crues, du cochon sauvage au petit-déjeuner et se curerait les doigts de pieds avec la lame d’un couteau ?
Vous en avez soupé de devoir supporter les discussions sans fin autour d’une « volonté d’indépendance » qui devrait aboutir à « plus d’autonomie sinon on pose une bombe devant la Préfecture » financée avec vos impôts ?
Vous seriez d’accord pour financer le prix annuel du chien le plus laid du monde, prix que vous décerneriez alternativement au lévrier Afghan, au cursinu, une race de chien au pédigrée 100 % corse ?
Vous refusez d’admettre que les vins corses sont excellents, alors que votre femme vous a surpris à 3 heures du matin en train de déguster la bouteille de Patrimonio, offerte par votre beau-frère qui passe tous ses étés en Corse, et que aviez décrétée « bouchonnée » au moment de la servir au repas du soir ?
Vous avez totalement changé de régime alimentaire en affirmant que le saucisson et le jambon cru étaient mauvais pour la santé, ce qui vous oblige à manger en cachette les pelures de saucisson laissées par vos gosses ou le gras du jambon cru que votre femme continue d’acheter à votre boucher à qui vous allez écrire une lettre anonyme pour le menacer de représailles s’il continue de proposer à sa clientèle de la charcuterie corse ?
Vous êtes de celles et de ceux qui, un jour, par simple curiosité, ont pris la peine d’aller voir de l’autre côté de la Méditerranée si vraiment l’eau est plus claire que celle de votre évier ou les plages de repos pourvues d’un sable aussi blanc que vos mollets au mois d’avril ? Vous avez pris ce risque et vous êtes revenu anéanti d’avoir compris que votre maison est située à un endroit du monde qui ne fait rêver personne et dont personne ne parle ? Vous vous êtes lamenté d’admettre que votre propre famille n’a aucune anecdote aussi savoureuse à raconter en échange de celles que ce vieux pépé, assis sur ce banc située en face de la mairie de Piétrosella, vous a racontées en vous offrant de déguster un verre de liqueur de myrte au café voisin ?

Si c’est le cas, alors ce guide est fait pour vous.

Sommaire du Guide anti-touristique de la Corse

  1. Le sourire de la Joconde : une énigme enfin levée
  2. La méthode Slovëndersen : une méthode pas du tout adaptée
    au contexte Corse
  3. Quelques affiches à l’attention des personnes qui ont décidé de faire du tourisme en Corse : dans un musée, dans un hôtel, dans un restaurant, dans un camping, dans un supermarché, dans une station service, dans un bar, sur une plage privée
  4. Quelques points de vue remarquables, et pas donnés à toute le monde
  5. La Corse n’a pas de nord : la preuve en images
  6. Jeux concours : Gagnez un séjour payant en Corse en dessinant, entre ces deux palmiers,
    l’objet qui vous semble représenter dignement la grandeur et la dignité du peuple corse
  7. Les oignons se pèlent : même en été
  8. Une île qui mérite un grand détour, vaut la peine d’être contemplée de loin
  9. Test de personnalité : dessinez, entre ces deux palmiers, l’objet de votre choix

  10. Vu et entendu : petites saynètes à jouer sur scène ou entre amis
  11. Pour un tourisme insulaire revu et corrigé
  12. Extrait du protocole :Pour un tourisme jugulé
  13. Conclusion de l'éditeur

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