Pour en finir avec Tintin !
L'édition définitive qui démontre comment et pourquoi Hergé a organisé le sacrifice de sa créature à partir de Tintin au Tibet
Présentation de : Pour en finir avec Tintin
Le volume définitif
7SANS14 vous propose une relecture en un seul volume de la trilogie composée des 3 essais de Jean Dubois. Les textes et l’organisation des chapitres ont été remaniés pour une lecture plus fluide. Et si cet ouvrage reprend les principales thèses des trois essais de référence, il permet de mieux mettre en valeur et de clarifier certains points de vue de l’auteur, tels que :
- La volonté d’Hergé de sacrifier sa créature à partir de Tintin au Tibet
- Le comportement suicidaire et les troubles mentaux d'Haddock
- La portée philosophique de l’œuvre d'Hergé

Pourquoi enterrer Tintin de son vivant ?
Depuis la mort d'Hergé, les Aventures de Tintin n'ont jamais été aussi commentées et les personnages de cette saga intemporelle autant vénérés. Ce qui ne veut pas dire que tout a été dit sur le procédé artistique et philosophique dont s'est servi Hergé pour sacrifier sa créature à partir de Tintin au Tibet

Opérer la jonction
Le sacrifice (ou la métamorphose) du héros à la houppette est en marche au moment de Tintin au Tibet, s'élabore avec plus de minutie avec l'album des Bijoux de la Castafiore et s’achève, à contrario de Vol 714 pour Sydney, dans un avion ; à l'issue d'une révolution folklorique et sans condamnation à mort.
Pour en finir avec Tintin se propose de vous permettre de mieux appréhender le sacrifice de Tintin en opérant la jonction entre les trois essais de la trilogie de Jean Dubois.
Tintin et les pires carosses
7SANS14 vous propose une relecture en un seul volume de la trilogie composée des 3 essais de Jean Dubois.
Les textes et l’organisation des chapitres ont été remaniés pour une lecture plus fluide. Et si cet ouvrage reprend les principales thèses des trois essais de référence, il permet de mieux mettre en valeur et de clarifier certains points de vue de l’auteur, tels que :
- La volonté d’Hergé de sacrifier sa créature à partir de Tintin au Tibet
- Le comportement suicidaire et les troubles mentaux d'Haddock
- La portée philosophique de l’œuvre d'Hergé
Certains commentateurs de l’œuvre de Hergé considèrent que si Tintin et les Picaros avait servi à quelque chose, alors Hergé ne se serait pas engagé dans l’écriture d’un énième album (celui de l’Alph-Art). D’autres, disent que si « les Picaros » ont été mis en chantier, c’était avant tout pour occuper les collaborateurs des Studios Hergé qui, entre deux dessins pour une publicité ou quelques retouches apportées aux albums du passé, s’ennuyaient quand même beaucoup.
Chez 7SANS14, nous pensons que Tintin et les Picaros a toute sa place dans la chronologie de l’œuvre de Hergé, car cet album permet de dévoiler tout ce qui est passé inaperçu dans Tintin au Tibet…
En guise de promesse..
Relire les albums conçus par Hergé, après celui qui lui a permis de mieux vivre avec ses névroses (Tintin au Tibet), en s’accordant une liberté totale d’interprétation, et en négligeant tout ce qui a déjà été dit et écrit, c’est se donner le droit et la possibilité de se rapprocher du privilège que les créateurs, qu’ils soient littéraires, mélomanes, statuaires ou picturaux, espèrent vivre un jour de leur vie : celui qui fait de l’initiateur d’une création le spectateur de son propre travail, ou plus précisément, lorsque le produit de la pensée acquiert une telle autonomie qu’il devient évident que l’artiste est le jouet de son œuvre.
Nouveau !
Autant l’album du Yéti fut un exutoire mental, autant celui qui fait de Tournesol l’objet de la quête de nos héros (Tintin et Haddock) est l’occasion pour Hergé d’incarner une réalité de papier à partir d’une réalité visuelle ou documentaire. Les exemples abondent, en effet, qui illustrent cette frénésie d’aller à la source d’un réalisme qui cherche à exploiter la précision du trait de la ligne claire pour mettre en scène une vérité qui sera ensuite le prétexte, pour de nombreux lecteurs, de mettre de la chair dans les albums de Tintin. Contrairement aux albums de la Lune, l’enjeu n’est plus de raconter une histoire crédible scientifiquement, mais de placer Tintin et ses compagnons dans une réalité proche de la nôtre.
Des diptyques au triptyque
Si Hergé a souvent élaboré son œuvre autour de diptyques célèbres (Le secret de la Licorne & Le trésor de Rackham le Rouge ou Objectif Lune & On a marché sur la Lune), il nous paraît évident que les trois derniers albums de la série sont les trois piliers d’un seul et même projet, que nous pourrions intituler ainsi : En finir avec Tintin ?.
Ainsi, dans Les Bijoux de la Castafiore, Hergé ridiculise Tintin et sa propension maladive de faire de son prochain le coupable potentiel de mauvaises actions, dès que son prochain peut lui permettre de ne pas se remettre question… Dans Vol 714 pour Sydney, Hergé explique à Tintin que le voyage le plus important est celui que doit accomplir la pensée et que toutes ses gesticulations passées à travers le monde ne lui auront pas permis de se rapprocher d’une spiritualité apaisante… Et dans Tintin et les Picaros, Hergé fait admettre à son héros que les gentils et les méchants sont finalement des êtres interchangeables, mais surtout, il fait de sa créature un personnage peu recommandable...

Les Autopsies littéraires
La collection Autopsie d’une œuvre vous propose de découvrir les lectures au scalpel de bandes dessinées mythiques du Docteur Guido. Mais si vous pensez profiter d'une relecture sympathique de vos bandes dessinées préférées qui, selon la formule consacrée, ont bercé votre jeunesse, pas de chance... Le Docteur Guido n'ayant aucune envie de continuer de se laisser bercer, il vous faudra bien vous agripper aux pages du premier Tome consacré à L’Affaire Tournesol d’Hergé.
Tintin philosophe
Si l’album Tintin et les Picaros reste le socle d’une trilogie outrancière, il est impossible de comprendre la fin programmée de Tintin, son sacrifice psychanalytique, le piétinement de sa perfection, la mise en scène de ses ambiguïtés, sans, au préalable, avoir appréhendé le véritable enjeu de Tintin au Tibet.
Si cet album mythifié du vivant de Hergé signe magistralement, et en toute discrétion, le début de la fin de Tintin, cette tentative, indigne du génie de Hergé, de thérapie par le dessin, méritait bien d’être commentée à l’aune de l’improbable révolution des Picaros, et démontrer ainsi, de manière imparable, que Hergé n’avait pas l’ambition de mener son œuvre à son terme pour en justifier la cohérence, mais qu’il était nécessaire pour le créateur de Tintin de proposer un album théoriquement autonome, en l’occurrence celui de Tintin et les Picaros, afin de nous donner les moyens de comprendre que son projet ultime était philosophique.
Alors... Lire Tintin et comprendre Arthur Schopenhauer ? Pourquoi pas...